Fanfic

[Fuji]

encore une cresta partie au paradis des poubelles ! il a vraiment pas de bol Uchiyamada

J'avais prévenu que tout ce que j'ai introduit dans le chapitre 1 servirait à un moment...et puis vous comprendrez vers le chapitre 13 ou le 14 ( sur 15 comme ça vous serez obligés de lire pour tout comprendre ) qu'il a ses raisons pour détester cette voiture.

Chapitre 8 au plus tard ce soir.

[hebus]

Ma Cresssssssstttttttttttttttaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!
Pauvre Uchiyamada, si on compte les tomes officiels ça doit faire sa 5e non? Ferait mieux de changer de modèle, ou de prendre un scooter, surtout en ville et particulièrement à Tokyo.

Lâchez les coms et postez les suppositions dans la partie appropriée ( suivez le Troll pour cela Mr.Red )

[Fuji]

Je suis super motivé aujourd'hui, je vous livre donc le 8e chapitre de l'histoire et peut-être que ce soir vous aurez le numéro 9.

Chapitre 8 : Blessures multiples.

Pour le deuxième jour consécutif Toshiro se rendit au stade à la fin des cours. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu'il était suivi par Fuyutsuki. Celle-ci, malgré les mises en garde de Mme Sakuraï, était décidée à aider cet élève, de la même façon que l'aurait fait Onizuka, quitte à aller contre la volonté de cet élève.
Lorsqu'il remarqua que sa prof l'avait suivi, il décida de jouer un peu avec elle, comme il l'avait fait auparavent avec les autres profs. Il disparut de sa vue pendant quelques instants, juste assez pour pouvoir prendre son katana qu'il emportait avec lui en vue d'un combat le soir même, un combat qui pourrait lui rapporter gros s'il le gagnait.
Débouchant dans une ruelle sombre, Azusa ne vit pas que Toshiro s'était glissé derrière elle. Un bruit de métal sortant d'un fourreau la mis mal à l'aise mais moins que le contact de la lame froide sur sa peau. Cachant autant que possible sa pur elle prit la parole.
- Pourquoi t'acharnes-tu sur les professeurs qui souhaitent t'aider et rien d'autre?
- Pourquoi vouloir m'aider? Pour satisfaire votre égo personnel?
- Parce que c'est mon rôle. Je suis prête à t'écouter si tu as quelque chose à dire.
- Je n'ai rien à dire. Mais votre courage et votre volonté méritent une récompense. Retirant la lame du cou de la jeune femme il poursuivit J'ai passé les 6 derniers mois de ma vie en enfer, sans pouvoir faire quoi que ce soit. J'ai cru devenir fou. Sa voix s'éraillait un peu plus à chaque mot tandis que l'émotion le gagne. Cet enfer n'est que la dernière des choses qui me sont arrivées, la troisième blessure qui m'a tué à petit feu...
- Voilà pourquoi tu disais que tu étais déjà mort. Ce que tu as subi t'as fait tellement de mal que c'est comme si...
- Comme si ma vie s'était arrêtée. Oui, par trois fois je suis tombé au plus bas. Mais j'ai su me relever à chaque fois et la dernière fois ce fut seul. Les flammes de ses yeux qui semblaient s'être éteintes auparavent se rallumaient de plus belle. Sa colère et sa hargne reprenaient le dessus.
- Pourquoi était-ce un enfer? Pourquoi ne veux-tu pas en parler plus?
- La discussion est close. Vous feriez mieux d'oublier ce que je vous ai dit et surtout n'essayez même pas de parler avec ma mère. Elle aussi a beaucoup trop souffert depuis 8 ans alors qu'elle ne le méritait pas. Sa voix s'était abaissée, devenant presque un murmure.
- Je suis désolée mais je ferai tout ce que j'estimerais nécessaire pour te venir...
Elle ne put achever sa phrase car un geste rapide de Toshiro lui avait fait une entaille sur le bras gauche. Une entaille minime mais qui avait un résultat satsifaisant pour le sabreur au regard de la peur qu'il voyait dans les yeux de sa prof.
- Ceci n'est qu'un coup de semonce...mais je n'hésiterai pas à aller plus loin si vous allez voir ma mère. Elle n'a pas besoin de souffrir d'avantage. Dans un murmure presque inaudible Tout est de sa faute à lui! C'est lui qui aurait du souffrir, pas moi et encore moins ma mère.
Toshiro partit, laissant Azusa complétement médusée. Cet élève avait bien trop souffert pour son âge : son corps de 14 ans portait 3 cicatrices indélibiles et elle était presque impuissante dans sa volonté de l'aider, tant la haine qu'il éprouvait pour sa blessure originelle était immense. Elle allait devoir parler avec Tomoko et surtout avec Manami Yoneda.

Fin du chapitre 8. Si je suis toujours super motivé ce soir, vous aurez le chapitre 9 et une partie des solutions à vos questions ( grâce à Tomoko Nomura qu'on se le dise ). Lâchez mes coms!

[midori]

j'ai vraiment hate de lire la suite!!! il est vraiment torturé se pauvre garçon; bon je vais suivre le troll

[Agudlav]

Vivement la suite cette fanfic est géniale

[Fuji]

Re salut. J'ai réussi à garder intacte ma motivation ce qui fait que je vous livre le chapitre 9 dès ce soir, chapitre qui risque d'être délicat à suivre car on basculera sans cesse d'un perso à un autre.

Chapitre 9 : S'accrocher à ses rêves.

Il était tard et la soirée ne faisait que commencer. Son adversaire avait abandonné après s'être retrouvé avec un katana sour la gorge. Encore quelques passes d'armes comme cela et il empocherait les 10 millions de mise dont il avait besoin. Profitant d'un moment de calme il repensa à tout ce qui l'avait amené ici.
Des yakusas vinrent le voir pour lui proposer de se coucher au match suivant en échange d'une somme de 6 millions. Beaucoup d'argent mais pas assez. Refusant cette offre il retourna dans l'arène et se remit en position de combat. Le 5e de la soirée.

Azusa Fuyutsuki attendait Tomoko depuis 20 minutes déjà lorsque celle-ci arriva enfin avec sa bonne humeur coutumière.
- Tomoko, j'ai besoin de toi. Je voudrais que tu me parles d'un de tes anciens camarades. Que tu me dises ce que tu sais à propos de Toshiro Yoneda.
- Kikuchi et les autres m'ont prévenue. Il est revenu? Tomoko s'enthousiasma à cette idée. Toshiro comptait beaucoup pour elle. Il va bien? Est-ce qu'il a changé?
- D'après les autres il n'a pas changé le moins du monde. J'en ai subi les conséquences. Que sais-tu de lui?
- Il a beaucoup souffert dans sa vie même s'il est très jeune. Tomoko semblait ne pas avoir écouté son ancienne professeur. Pourtant il méritait pas la moitié de ce qui lui est arrivé.

Ce combat était rude, plus rude que les autres. Mais il avait besoin de cet argent s'il voulait continuer à croire en ses rêves, l'une des seules choses qui l'ait maintenu en vie durant les 6 derniers mois. Les coups pleuvaient mais il les esquivait ou les parait avec la même facilité.
Une seule faille, c'était tout ce dont il avait besoin pour gagner ce duel. La victoire finale était proche et il ne lacherai rien. Otant sa veste il dévoile à ceux qui sont derrière lui son tatouage, sa fierté et le symbole de sa souffrance. L'assaut reprit de plus belle.

- Je me rappelle qu'il est arrivé à Tokyo avec sa mère quand il avait 6 ans. Il était originaire d'Okinawa et ne connaissait personne. C'était mon voisin.
- C'est out ce dont tu te rappelles? Rien d'autre?
- Il ne parlait jamais de son père sauf quand il était en colère. Il disait qu'un père n'avait pas le droit d'abandonner sa famille comme le sien l'avait fait ( Bravo à Midori et Hebus qui avaient trouvé que le père les avait plantés lui et sa mère ).
- Pourquoi n'aime-t-il pas les enseignants?
- Je sais pas, il m'en a jamais parlé.
- Que représente-t-il pour toi?
- C'est un ange, dit-elle en sortant un dessin d'écolier représentant un garçon qui ressemblait à Toshiro avec des ailes d'anges dans le dos. Il a toujours cru en moi et m'a toujours défendue contre les autres qui m'embêtaient en m'appellant Toroko. Il disait que je devais croire en mes rêves et m'y accrocher coute que coute.
- T'a-t-il déjà parlé d'un terrain de football?
- Non, jamais.
A cette réponse Azusa comprit qu'une discussion avec la mère de Toshiro s'imposait.

S'accrocher à ses rêves, voilà son unique motivation. Il avait besoin de cet argent mais une arrivée de police l'avait forcé à s'enfuir en même temps que les autres personnes présentes dans la pièce. En rentrant chez lui il se rendit compte qu'il l'avait échappé belle : sans l'arrivée des flics ses poignets auraient pu être durement touchés, tant son adversaire était fort.
S'enfonçant dans son lit il repensa que si cela avait été le cas, il aurait fait tout ça pour rien. Sanglotant à cette idée qu'il a failli tout perdre en une seule soirée, il s'endormit en espérant des jours meilleurs.

Fin du chapitre 9. Le mystère s'épaissit en même temps que certaines parts d'ombre disparaissent. Lâchez les coms et bonnes suppositions quant à ce qui n'a pas encore était dévoilé. La suite demain.

[midori]

le voile s'est légèrement levé mais le mystère reste entier, c'est vraiment une histoire prenante! félicitation fuji

[Onizoku]

Ho que de mystères, je n'arrive pas à voir le rapport entre ses blessures et l'abandon de son père.

PS:Tu ferais un trés bon Romancier Fuji et je ne plaisante pas, tu devrais penser à écrire un livre (j'en ai commencé un que j'ai arrété faute de temps mais toi tu as un vrai don).

[Fuji]

Ho que de mystères, je n'arrive pas à voir le rapport entre ses blessures et l'abandon de son père.

PS:Tu ferais un trés bon Romancier Fuji et je ne plaisante pas, tu devrais penser à écrire un livre (j'en ai commencé un que j'ai arrété faute de temps mais toi tu as un vrai don).

D'abord tu n'as qu'à aller dans les suppositions où j'explique un peu plus.
Ensuite merci pour le compliment ( j'en suis tout ému ) mais ce que vous pensez être bon ( je vous remercie énormément de croire en moi ) n'est peut-être ( surement ) pas assez bon pour des éditeurs.
Et puis je veux bosser dans le journlisme ou dan l'administration ploitique donc j'aurais surement moins le temps après les études pour écrire.

[Agudlav]

Moi je pense que ya beaucoup d'idées, tu devrais au moins essayer! J'aime beaucoup cette fanfic (c'est la première sur un manga que je li, j'en ai déjà lu quelques unes sur des jeux videos mais celle là les surpasse toutes!!)

Vivement la suuuuuiiiiiiiteeeuuuu!!!

[Onizoku]

Je suis conscient que ce n'est pas assez pour un éditeur mais avec un peu d'entrainement c'est tout à fait faisable pour n'importe qui.
Enfin journaliste c'est pas mal aussi, c'est ce que je compte faire (journaliste dans un journal catalans bien sur ) mais j'aimerais bien écrire un roman juste pour le plaisir.

Bon je suis HS là alors retour au sujet.

[Fuji]

Salut salut! Voici le chapitre 10 où l'on verra... j'vais pas tout vous dire ça gacherait la surprise.


Chapitre 10 : Simple observation; le Great Teacher est prêt.

Le lendemain les cours commencèrent de façon calme, Toshiro avait encore en tête la soirée d'hier et ses possibles conséquences. Il enrageait à l'idée qu'il aurait pu tout gagner mais il restait conscient qu'il aurait pu tout perdre et cela il ne pouvait pas se le permettre.
Sur les conseils de Fuyutsuki Onizuka resta calme malgré son envie de massacrer cet élève qui l'avait humilié. Le cours qui devait porter sur les évolutions récentes du Japon n'intéressait pas le professeur et encore moins un de ses élèves qui était perdu dans ses pensées assis à sa place.
Sans le vouloir Toshiro attirait l'attention de tous les élèves de la classe, chacun repensait à ce qu'il était capable de faire et tous attendait le moment où il lancerait son offensive contre Onizuka. Rien ne vint si ce n'est une question un peu spéciale :
- M'sieur, j'pourrais aller à l'infirmerie? J'me sens pas bien.
Déstabilisé par cette demande Onizuka ne put répondre que Bien sur. Tu veux qu'on t'accompagne? Après avoir fait non de la tête, Toshiro se rendit à l'infirmerie.
Les gens pouvait penser que c'était un nouveau stratagème pour faire péter les plombs des profs, ils pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient. Lui avait trop mal pour pouvoir supporter une telle douleur pendant encore longtemps. Arrivé devant l'infirmerie il hésita. L'infirmière Moritaka avait beau être tenu par le secret médical elle pouvait très bien le rompre si elle estimait que cela était ce qu'il y avait de mieux pour la personne. Il avait trop mal pour tergiverser et entra.
Le cours d'Onizuka s'était terminé et le professeur était sorti dans la cour prendre l'air. Voyant Fuyutsuki arriver avec un pansement sur le bras droit il se demanda comment elle avait pu se blesser toute seule. Sa collègue ne lui dit rien de peur qu'il n'entre dans une rage noire.
- Ton bras va bien?
- Oui oui, ce n'est rien. Je voulais te parler de Toshiro Yoneda.
- Moi aussi je voulais en parler. Tout à l'heure il m'a demandé s'il pouvait aller à l'infirmerie disant qu'il ne se setait pas bien. Il n'est pas revenu.
- Il y est peut-être encore. On devrait aller voir.
Discutant de choses et d'autres en chemin ( dont les modalités d'un permis moto pour Azusa ), ils rendirent à l'infirmerie sans croiser qui que ce soit. Lorsqu'ils entrèrent ils furent reçus par Moritaka qui fit plein de sous-entendus sur leur relation, sous-entendus qui firent rougir Fuyutsuki mais auxquels Onizuka ne comprenait rien.
- On était venu pour savoir si Toshiro Yoneda est venu tout à l'heure? Fuyutsuki détournait la conversation aussi vite que possible.
- Oui il est venu parce qu'il ne se sentait pas bien. Comme je n'avais rien dans son dossier je lui ai fait toutes les analyses habituelles. Mais je ne peux pas vous parler de tout même si je le veux.
- Que peux-t-on savoir? Fuyutsuki posait les questions pendant qu'Onizuka faisait des rêves pervers en regardant les deux jeunes femmes.
- Pas grand chose si ce n'est qu'il a vraiment souffert physiquement. Lors de sa tentative de suicide c'est son dos qui a le plus pris et toutes ses vertèbres ont été enfoncées ou déplacées. La rééducation lui a couté 3 mois de sa vie.
- Mais les 6 autres mois? Qu'en a-t-il fait?
- Je ne peux pas le dire à cause du secret médical. De toute façon vous ne trouverez aucune cicatrice sur son dos; elles sont toutes recouvertes par un Ryu peint à l'encre rouge.

Il savait qu'l était suivi mais il n'en avait cure. Ses poignets lui faisait encore mal et il avait du raconter une bonne partie de son histoire à l'infirmière. Cette confiance qu'il avait du accorder le mettait mal à l'aise.
Kikuchi fit taire ses camarades avec qui il avait pris Toshiro en filature. Un minimum d'observation quand il avait posé cette question avait permis à Urumi de comprendre qu'il ne simulait pas sa douleur. Il avait véritablement mal. Demandant à Kikuchi et à d'autres de le suivre elle était allée chercher Tomoko, la seule qui pouvait les aider dans le cas présent.

Sortant de l'infirmerie Onizuka et Fuyutsuki convinrent d'aller voir Mme Manmi Yoneda, la seule personne qui pouvait tout expliquer aux enseignants. Onizuka se déclara prêt à ne pas faire le pitre, disant que Le Great Teacher Onizuka était prêt à aider un élève en difficulté!

Chapitre fini. Lâchez les coms, les suppositions que vous avez encore ou les nouvelles et la suite peut-être ce soir ( comme ça demain je posterai les derniers chapitres si j'ai le temps )

[Agudlav]

Le mystère s'épaissi...au moins on sait pourquoi il a ce tatouage dans le dos^^

[arz]

Si son père les a largué, il a peut être essayer de ce battre contre lui dont viennent ses blessures aux poignets. Il aurait perdu et aurait eu envie de se suicider. Si son père les a largué c'est peut être parce qu'il préféra une carrière de footballeur (gardien précisément) à celle d'un père de famille c'est pourquoi Toshiro serait aller au stade pour se rappeler de son père même si il le deteste.
Enfin je suis pas sur je suppose.
En tout cas c'est bien fait et ca me donne presque envie de faire une fanfic aussi (celle de Tokko parce que j'ai pas trop aimé la fin )

[Fuji]

Re salut. Voici le 11e chapitre de cette histoire ( plus que 4 après celui-là )

Chapitre 11 : Souffrance intenable.

Toshiro, toujours suivi par ses camarades de classe, se rendit sur le Baybridge pour réfléchir un peu. Plusieurs choix s'offraient à lui : continuer à espérer et se battre pour ses rêves ou tout abandonner. Les paroles de l'infirmière Moritaka resonnaient encore dans sa tête et il savait qu'il avait beaucoup trop forcé la veille au soir.
Repensant à toute sa vie il se demanda quels mauvais esprits avaient tiré les échevaux de son destin, qui donc l'avait condamné à porter cela en lui? Toute sa vie il l'avait vécu ainsi, à subir les évènements. La toute première fois c'était il y a 8 ans.

Onizuka et Fuyutsuki pénètrèrent dans l'immeuble où Toshiro vivait avec sa mère. Un immeuble assez banal. Arrivé devant la porte de l'appartement, sans qu'Azusa n'ait pu avouer ses sentiments à Ekichi car celui-ci accaparait la parole, ils sonnèrent. Une femme d'une trentaine d'année, mais toujours séduisantes avec ses cheveux châtains clairs encadrant ses yeux verts, leur ouvrit.
- Mme Manami Yoneda?
- Que voulez-vous?
- Je m'appelle Azusa Fuyutsuki et voici Ekichi Onizuka. Nous sommes des professeurs de Toshiro et nous souhaiterions vous parle de lui.
- Qu'a-t-il fait de spécial?
- Rien mais nous souhaiterions comprendre ses motivations.
- Entrez.

Urumi était arrivé avec Tomoko alors que Toshiro n'avait pas bougé depuis près de 20 minutes, toujours assis sur le rebord du pont avec l'eau comme horizon. Kikuchi expliqua la situation et Tomoko s'avança pour parler avec son ancien voisin.
- Comment vas-tu Toshiro? La voix de l'adolescente était calme et pourtant hésitante.
- J'ai connu mieux...mais j'ai surtout connu pire. Tu veux quoi?
- Te parler.

-Mme Yoneda, pouvez-vous s'il vous plait me raconter toute l'histoire. Une nouvelle fois Fuyutsuki prit l'initiative car Onizuka était occupé à mater la mère de son élève.
- Il n'y a pas grand chose à dire. Son père m'a trompée et nous a quitté quand Toshiro avait 6 ans, nous avons quitté Okinawa pour venir ici.
- Pourquoi avoir fui? Onizuka venait de prendre la parole.
- C'était la meilleure solution. Sachez que Yoneda est mon nom de jeune fille. Je l'ai repris après mon divorce. Pour les autorités d'Okinawa le nom de Toshiro est Minamoto.

- Je n'ai rien à dire. Tu sais déjà tout ce que tu as à savoir.
- Pourquoi tu m'as jamais parlé du terrain de foot? On était ami pourtant.La question avait décontenancé Toshiro. Tomoko avait donc parlé avec sa professeur auparavent.
- J'en sais rien. Surement que j'estimais pas ça important. De toute façon ça n'a plus d'importance.
- Pourquoi ça?

- Pourquoi votre fils déteste-t-il les professeurs?
- Je n'ai pas envie de vous répondre sur cette question. J'ai moi-même souffert de cela.
- Votre fils détient un sabre de samouraï. Onizuka prenait un peu d'assurance. D'où vient-il?
- D'un de mes ancètres, c'est pour cela qu'il l'a toujours avec lui même après avoir laissé toutes ses affaires à Okinawa.
- C'est sa première mort, l'explosion de sa famille. Les pièces du puzzle s'assemblaient dans l'esprit de Fuyutsuki. Il lui fallait d'autres détails. Votre fils jouait-il au football?

Sur le pont Tomoko veut s'installer de la même façon que Toshiro mais elle perd l'équilibre et commence à tomber dans le vide. Sans réfléchir son camarade la rattrape avec sa main gauche tandis qu'il emploie son coude droit pour rester accroché au pont.

-Sur ce point vous devriez venir avec moi dans son ancienne chambre. Il n'y met plus les pieds depuis son retour.
Suivant Manami Yoneda les deux enseignants se retrouvèrent dans l'ancienne chambre de Toshiro qui était restée telle quelle depuis 10 mois. En un éclair Fuyutsuki comprit la "deuxième mort" de son élève : la chambre, les bandages aux poignets et la phrase de Moritaka "Toshiro a un grave problème physique" lui firent sortir son téléphone pour appeller ses élèves car elle savait qu'ils avaient suivi Toshiro.

Fin du chapitre 11. Lâchez les commentaires, les suppositions et la suite sera ce soir ( comme ça vous comprendrez tout ce qui est arrivé à notre pauvre élève dès demain car je pense que j'aurai fini demain au moins trois chapitres de plus, ne restera que l'épilogue qui pourra attendre un peu. )